Les prémices d’un bijou s'expriment à travers un procédé très intuitif.
L’histoire d’un bijou commence toujours par une inspiration. Elle apparait au gré d’expériences, d’images, de lectures, d’échantillons de matière végétale ou minérale, d’un ressenti.
Dans l’atelier de Carole Chiotasso à Narbonne, sont développées deux techniques de fabrication : la fonte à la cire perdue et l’orfèvrerie. L’une ou l’autre sera choisie suivant le modèle du bijou imaginé.
De cette inspiration, naissent des dessins, des écrits, des maquettes. Ceux-ci nourrissent la recherche, les études des formes, les compositions des éléments entre eux et sur le corps. C’est un travail long, d’arrêt et de reprise, à la recherche de l'essence de l'inspiration initiale.
Petit à petit, l’évidence dans un dessin apparait.
Ce travail intuitif, artistique, se raccroche à la réalité dès lors que ce dessin doit se réaliser. La réflexion se porte alors sur les procédés de fabrication, les techniques qui exprimeraient au mieux l’idée originelle, et sur l’approximation et maitrise du poids du bijou.